C’est décidé, je me lance dans le sprint ! Quel équipement prévoir ?
Le premier équipement auquel je pense, il est essentiel, c’est une paire de pointes. C’est le matériel de base, celui sans qui on ne peut pas envisager d’aller le plus vite possible, ce qui est l’essence même du sprint. Ensuite, tout dépend des sensations de chacun et le climat dans lequel on s’entraîne mais un collant ou un shorty, quelque chose porté près du corps, est approprié. Il faut laisser passer le moins d’air possible donc priorité aux vêtements qui « plaquent » la peau. Pareil pour le haut du corps, que ce soit pour les filles ou les garçons : des choses près du corps.
On recherche l’aérodynamisme mais aussi la légèreté ?
Exactement. Il ne faut pas que l’air puisse s’engouffrer dans le textile mais également que l’athlète soit le plus léger possible. On ne se rend pas compte mais le vêtement joue énormément. Du poids en plus, ce sont des millièmes de seconde en plus (sourire)…
Quitte à faire l’impasse sur le confort ?
Il faut trouver un compromis entre l’équipement performant et celui dans lequel on se sent bien. Notamment à l’entraînement. En compétition, c’est différent. On est là pour une performance donc on doit se préparer à ça et avoir la tenue la plus légère possible, même quand il ne fait pas chaud. A l’entraînement, on doit tout de même placer le curseur un peu plus vers le confort parce que les séances sont parfois dures et longues donc c’est important de bien se sentir et d’être à l’aise.
Même quand le thermomètre est bas et que les manches longues s’imposent ?
Oui, ce n’est pas gênant de s’entraîner en manches longues. Il y a maintenant des équipements spécialement conçus pour cela et ils sont parfaitement adaptés à la pratique du sprint. Ils sont souvent plus chers mais c’est parce qu’il y a toute une recherche technologique derrière et cela à un prix. Ce sont des détails, des équipements, qui font bien souvent la différence.