Conseil n°1 : Être patient !
On ne s’improvise pas dans la performance, comme ça, d’un claquement de doigt. Je dirai, tout d’abord, qu’il faut savoir se montrer patient. Très patient, même. Le travail met parfois de longs mois, voire plusieurs années, avant de payer.
Conseil n°2 : Faire attention à son hygiène de vie
Avant même de s’entraîner, c’est un point capital : faire attention à son hygiène de vie. Cela passe par l’alimentation, qui est un facteur clé de la réussite. Avoir une alimentation saine, équilibré et qui prend en compte les besoins d’un athlète. C’est également la récupération, le sommeil. Pour moi, le sommeil était un élément incontournable. Sans un bon sommeil, ça ne peut pas marcher.
Conseil n°3 : Mettre en place un plan d’entraînement
Pour réussir dans le sprint, il faut mettre en place un entraînement spécifique. C’est assez difficile de résumer cela en quelques lignes car je pourrai en parler des heures (sourire). Il faut penser à travailler sa technique de course : le placement des bras, le positionnement des pieds, le relâchement du corps. Ce sont des petits détails qui comptent pour les grandes victoires. Il faut inclure un travail de renforcement musculaire puis de musculation. Il faut également prévoir des séances de cotes, dans lequel l’athlète doit sprinter en montant mais également en descente, pour découvrir la « survitesse ». Le plus simple, pour ne faire aucune erreur, c’est de se tourner vers un club dans lequel il y a des entraîneurs qualifiés. Car arrivé à un certain niveau, il ne faut négliger aucune séance.
Conseil n°4 : Prendre du plaisir !
J’aurai pu, ou même dû, le mettre en n°1… Mais pour moi, c’est tellement une évidence de voir l’athlétisme comme une source de plaisir. Ça a toujours été ma passion et j’ai toujours aimé aller à l’entraînement. Je n’ai jamais subi une séance. Alors oui, il y a eu des moments difficiles et des jours où la motivation n’était pas pleinement au rendez-vous, mais j’ai toujours trouvé du plaisir à courir. Et ça, je pense que c’est un point important. Plus important que la performance : ne pas perdre la notion de plaisir. Il est vrai que pour beaucoup de gens, cette vie d’athlète de haut-niveau a des allures de sacrifices permanents parce qu’on ne sort pas, on fait attention à ce qu’on mange et on ne boit pas d’alcool. Mais on ne le vit pas comme cela. Depuis la fin de ma carrière, je n’ai pas changé mon mode de vie pour autant. Je me suis un peu plus lâchée sur l’alimentation, c’est vrai (rire). Mais je fais toujours attention au reste. Et vous savez ce qui a été le plus pour moi quand j’ai arrêté ma carrière, en 2015 ? Ça été de partir deux mois complets en vacances. Je n’avais jamais fait ça de ma vie… Programmer des vacances, ça été quelque chose pour moi. Mais ça va, on s’y fait rapidement (sourire)