Une nouvelle génération de produits
Les équipementiers de sport ont fait des progrès remarquables en matière de maintien articulaire. Genouillère, chevillière ou encore coudière sont de véritables outils sur lesquels sportifs occasionnels, amateurs ou professionnels peuvent s’appuyer. Mais à quel moment peut-on ou doit-on les utiliser ? En cas de début de fragilité pour prévenir une blessure ? Ou après une blessure, au moment de reprendre, pour sécuriser la zone fragilisée ? On vous dit tout... En commençant par le plus important : en cas de douleurs très vives, rien ne remplace une consultation chez le médecin. Nous sommes d’accord ? Alors poursuivons...
Je ressens une fragilité...
Depuis un plaquage un peu rude, votre genou vous lance quelques alertes en forme de douleurs récurrentes. Ce n’est pas permanent mais ça revient de temps en temps et ça peut parfois vous gêner.
L’utilisation d’une genouillère est fortement conseillée dans ce cas (modèle basique, sans renfort ou autre attache en scratch). D’abord pour apporter un maintien supplémentaire à votre genou. La genouillère limitera ses mouvements et apportera une sécurité, aussi bien musculaire que psychologique.
Après une entorse au coude, je reprends l’entraînement...
Une blessure un peu bête, à l’entraînement. Une réception en touche maladroite et le coude qui prend au moment de retomber au sol. Après trois semaines de convalescence, c’est l’heure de reprendre.
S’il y a une appréhension, n’hésitez surtout pas à démarrer avec une coudière (modèle renforcé). Ce maintien articulaire épouse parfaitement le bras et ne gêne en aucun cas la pratique. C’est une aide précieuse qui vous permettra de reprendre plus sereinement et d’éviter quelques épisodes de douleurs, toujours au rendez-vous quand on reprend avec une fragilité.
Je me tords souvent la cheville...
10 ans de rugby, 10 entorses sur votre CV. Une par an, une habitude, un grand classique. Les chevilles fragilisées se remettent rarement totalement et il faut souvent beaucoup de précautions pour éviter la rechute. En plus de séance de renforcement des ligaments (pour combattre leur laxité), l’ajout d’une chevillière change vraiment la donne. Avec le pied enveloppé dans la matière compressif, vos malléoles ne vrilleront plus à la première occasion.
Je me suis fait très mal au dernier entraînement...
Mêlée un peu trop appuyé, vous êtes mal retombé sur le poignet et depuis la douleur ne vous quitte plus. Un bon protège poignet, en élasthane, et ça va passer ? Non. Pour le coup, si vous avez vraiment mal, les maintiens articulaires ne seront pas forcément adaptés. Mieux vaut consulter ou cesser quelques temps l’activité. Et quand la douleur s’estompe, au moment de la reprise, si la fragilité est toujours là, vous pouvez reprendre avec une protection au poignet.