Es-tu un partisan du froid ?
Totalement. J’en suis l’un des grands adeptes puisque je fais en moyenne deux à trois séances de cryothérapie par semaine. Le principe est simple : plonger son corps dans une pièce fermée, pendant 3 minutes, à une température très froide, moins 110 degrés, afin de profiter de tous les bienfaits du froid.
Quels sont-ils, ces bienfaits ?
Il y a en pleins (sourire) ! Le froid aide d’abord à bien récupérer. Le lendemain d’une séance intense, il y a beaucoup moins de courbatures et beaucoup plus de fraîcheur. Mais c’est également un anti-inflammatoire reconnu. Quand on prend un coup à l’entraînement ou en match, on voit vraiment la différence sur la récupération.
Difficile de s’en passer donc ?
On devient très rapidement « client », oui. Pour moi, c’est vraiment un plus dans mon quotidien, dans ma pratique et dans ma récupération. Il y a aussi un effet au niveau crânien. Quand je sors d’une séance de « cryo », je sais que je vais super bien dormir le soir. Ça joue à fond, c’est impressionnant.
A quel moment tu places ces séances dans la semaine ?
Après une grosse séance d’entraînement. Souvent les veilles de match, aussi, pour être bien frais le lendemain. C’est parfois compliqué de tenir 3 minutes, parce qu’il fait vraiment froid à l’intérieur (rire), mais les bienfaits sont tellement évidents qu’on tient et on finit par s’habituer. Vraiment, je recommande cette pratique à ceux qui le peuvent.