Travailler sa détente verticale
Le premier travail à faire est très simple : il faut faire progresser sa détente verticale. C’est un travail à mener hors de l’eau, que l’on peut faire n’importe quand, sous réserve de ne pas avoir de talons aiguilles parce que là, je ne garantis pas le résultat (rire). En basket, ou pieds nus, selon ses sensations. Quand je faisais ce travail, je me mettais face à un mur, à 4/5 mètres. Je prenais ma position de départ, le pied légèrement décalé de la longueur du plot, environ 60 cm. Je prenais un médecine ball dans mes mains. Et je faisais le mouvement du départ, un saut vers l’avant. Et tout en me relevant, je lançais le médecine ball contre le mur. Avec cet exercice, je gagnais plus de force sur la remontée de mes bras, sur mon dos et mes lombaires. C’est aussi un excellent travail de coordination.
Travailler son entrée dans l’eau
Pour travailler ses départs, on peut également prendre soin de son entrée dans l’eau, pour qu’il y ait le moins de résistance possible. Là où les mains pénètrent l’eau, les pieds passeront également. C’est un vrai travail de concentration. Pour cela, il suffit de se mettre debout, sur le plot. Dans un second temps, on peut s’exercer en position basse. Les pieds alignés ou décalés en fonction de sa prise d’appui. Il faut cibler un point d’impact précis et s’y tenir. Ce point doit être plus ou moins loin, en fonction de ses capacités de détente verticale. Certains arrivent à plonger au niveau des drapeaux, à plus de 5 mètres. Malheureusement, ce n’était pas mon cas… Il faut également veiller à trouver le bon angle, autour des 45 degrés. Pas trop à pic pour ne pas toucher le fond du bassin, pas trop relevé pour éviter de faire un plat. Il faut trouver la bonne profondeur pour ensuite mettre en place ses ondulations et ensuite sortir entre 10 et 14 mètres, pas au-delà car c’est hors règlement.
Le conseil bonus
Un dernier conseil : Lorsqu’on s’entraîne sur le plot, il faut bien penser à joindre les deux mains. Moi, je mettais ma main gauche sur la droite et je crochetais mes doigts. J’avais plus de force sur les mains, les poings et je n’avais pas d’écart à l’entrée dans l’eau.
