Je pars pour une sortie longue, que dois-je prendre ? Un sac à dos, des écouteurs, des barres énergétiques ?
Pour ma part, j’ai toujours proscrit les écouteurs. Ils sont dangereux car ils limitent clairement le temps de réaction face à tous les dangers de la route. Le premier étant une voiture qui arrive et qu’on n’entend pas parce qu’on a de la musique dans les oreilles. Je n’ai jamais réussi à intégrer cela dans ma pratique et je déconseille aux cyclistes de le faire car c’est dangereux. Pour le reste, je pense qu’il faut obligatoirement, en priorité, deux à trois chambres à air, un téléphone et un petit billet en poche.
Un billet, pour quoi faire ?
Si on part pour 3, 4 ou 5 heures de vélo, je trouve ça bien de pouvoir s’arrêter pour se faire un petit plaisir. En tout cas, c’était le mien quand je partais sur des sorties longues. J’avais mon petit billet de 5 ou 10 euros en poche et je prenais le temps de m’arrêter dans une boulangerie pour me prendre un petit truc. Un pain au chocolat, un croissant, une patisserie… On peut même changer chaque jour (rire) ! C’est un plaisir qui passe directement sur le vélo donc pourquoi s’en priver ? Pour moi, c’était l’un des moments que je préférai quand je partais à l’entraînement. Si ça peut donner envie d’aller rouler ou simplement redonner le moral, allez-y. Les barres de céréales, c’est bien, mais au bout d’un moment…
Aucune consigne sur des vêtements à prévoir, en cas de pluie ou autre ?
J’ai toujours regardé la météo avant de partir. Ça faisait partie de mes réflexes. Donc je savais quel temps il allait faire avant chaque sortie. C’est rare que la température varie du tout au tout sur une même journée. Donc on s’habille en conséquence du temps qu’il fera sur le parcours et on prend, si vraiment c’est nécessaire, un petit k-way de pluie, léger et facilement transportable, avec soi.
Même pas une petite paire de gants ?
Ça dépend de la frilosité de chacun. Moi, j’ai toujours essayé de repousser le moment où j’enfilais les gants. Ça m’a permis d’être l’un des plus résistants sur ce point. Je m’étais habitué à rouler mains nues à 8, 7 voire 6 degrés. Plus on résiste au froid, mieux c’est, car on peut continuer de tenir son guidon sans les gants et d’avoir de meilleures sensations. Mais attention, quand ça caille vraiment, bien sûr qu’il faut les mettre !