Triathlon, oser se lancer dans le triple effort

Triathlon, oser se lancer dans le triple effort

Le triple effort du triathlon peut faire peur mais sans vouloir faire d'entrée un Ironman, découvrez comment s'organiser/équiper pour ce sport complet

Date de publication : Publié par Coach MaxTemps de lecture: environ 5 minutes
# Triathlon # Triple-effort # Oser # Débuter

Contenu de la variété et pluralité des entraînements, des compétitions aux quatre coins du globe et d’une pratique à travers les âges, le triathlon s’impose depuis quelques années comme une discipline complète. 

Dès l’enfance, le triathlon est la solution pour bien grandir, et de surcroit, en bonne santé. Développer la motricité chez nos petits poucets, performer dans quatre disciplines (natation, vélo, course à pied et triathlon), vivre et entretenir sa santé, et enfin, bien vieillir en limitant les impacts : tel est le programme de ce sport. 

Néanmoins, tout cela nécessite du matériel et de l'organisation. 

Je vous propose 5 points clés pour acquérir les connaissances nécessaires afin de commencer le triathlon rapidement.

 

Round 1 : S’entraîner en club

934 clubs en France pour 58 720 licenciés et 3200 épreuves par an, le triathlon a fait son nid ! Les avantages de pratiquer en club sont multiples : l’expertise des entraîneurs, le nombre de créneaux ouverts à tous niveaux, la pluralité d’expériences à travers les adhérents et en fonction des clubs, l’accessibilité aux enfants comme aux débutants. 

Pour débuter dans le triathlon, je vous conseille de vous renseigner auprès des clubs de votre région/département. Concernant l’îIe de France, et pour n’en citer qu’un par exemple, le club de Triathlon de Courbevoie offre une école des jeunes, des créneaux natation/vélo/course à pied pour les débutants n’ayant jamais pratiqué, et des entraînements pour les confirmés de la discipline. Renseignez-vous dès le mois de juin, les places sont rapidement prises. 

Maintenant que vous avez vos rendez-vous entraînements, place au matériel ! 

 

Round 2 : La partie natation

Deux possibilités s’offrent à vous : nager en piscine ou nager en eau libre (étang, lac, rivière, mer, océan). 

Les contraintes de la piscine et de l’eau libre ne sont pas les mêmes : 27 degrés contre 18 degrés voire moins, espace clos versus soleil, sécurité encadrée versus autonomie. 

PISCINE : 

Pour une pratique d’intérieur, je vous conseille des lunettes de piscine claires, afin de ne pas être gêné et de pouvoir anticiper les autres nageurs. Un maillot de bain et un bonnet viennent compléter la tenue ! Concernant le matériel nécessaire, cela dépend énormément de l’entraîneur et de l’entraînement. Néanmoins, la marque « FINIS » vous propose un panel d’équipements permettant de perfectionner sa technique. 

EAU LIBRE : 

La pratique d’eau libre est particulière. La prise en compte de la température de l’eau, des conditions climatiques et de la sécurité autour de vous sont indispensables. 

Pour les lunettes, il est recommandé de privilégier un modèle ayant une teinte particulière, ainsi qu’un renfort autour des yeux afin de faciliter la fixation des lunettes (effet ventouse). Je recommande la marque ZOGG, experte de la pratique en eau libre. 

Concernant la combinaison, la gamme est vaste (le maillot de bain n’est pas approprié à la pratique en eau libre). L’épaisseur de la combinaison impactera la souplesse du tissu et la flottaison. Le néoprène haut de gamme est disponible entre 2mm et 5mm d’épaisseur. La qualité des combinaisons dépendra donc de l’épaisseur du néoprène, de sa qualité, ainsi que de sa répartition sur l’ensemble de l’article. En effet, des combinaisons haut de gamme, disposent d’un néoprène à 3 mm au niveau des jambes et 5mm au niveau du torse, facilitant ainsi la flottaison sur le haut du corps et laissant un champ plus libre au niveau des jambes. Elle est donc destinée aux bons nageurs. 

Ps : N’oubliez pas votre bouée de natation d’eau libre, afin d’être visible auprès des autres et de ce fait d’assurer votre sécurité. 

 

Round 3 : La partie vélo

La première étape pour choisir son vélo est de connaître l’utilisation future, le budget et le niveau de l’athlète. 

L’achat d’occasion est effectivement moins onéreux, néanmoins, vous serez amenés à réaliser un petit peu de mécanique (crevaison, chaîne cassée, etc...). Finalement, ce n’est pas plus mal de mettre les pieds dans le plat, sachant que vous serez amenés à surmonter quelques défis techniques lors de vos sorties. Appuyez-vous sur des vidéos YouTube pour vous aider, et sur l’expérience des adhérents de votre futur club ! Allez papoter et échanger ! 

Pour l’achat de neuf, rapprochez-vous d’un magasin spécialisé, vous aurez ainsi un lieu de référence pour entretenir et habiller votre vélo en toute confiance. 

Question tarifs ? 

Pour un néophyte dans la pratique, je vous conseille d’acquérir un vélo d’occasion afin de vous faire la main dessus. Budget : 200 à 800 €. 

Pour un confirmé, l’achat d’occasion peut vous permettre d’accéder à une gamme supérieure. L’achat en boutique spécialisée, vous permettra de plus cibler vos besoins. Budget : 800 € à plus de 8000€. 

N’oubliez pas d’ajouter votre équipement indispensable : le casque, les chaussures et pédales si vous optez pour l’automatique, l’équipement textile (cuissard, maillot) et les petits outils/matériel nécessaires (chambre à air, démonte pneus, pompe). Budget : 100 à 600 €. 

 

Round 4 : La partie course à pied

Choisir une paire de running, c’est connaître leur future utilisation et son « style de course ». Par style, j’entends, préférences motrices et attaque de pied. 

À titre d’exemple, un coureur dit « terrien de pied » d’après ActionTypes de Bertrand Théraulaz et Ralph Hippolyte, sollicitera plus ses quadriceps, fessiers et lombaires que ses muscles antagonistes mollets, ischio-jambiers, sangle abdominale. De ce fait, une chaussure avec un drop faible, sollicitera énormément les muscles antagonistes de ce coureur, et entamera son capital énergie. Ce modèle n’est donc sera pas conseillé sur une épreuve longue. 

Analyser sa foulée d’une manière fonctionnelle permettra de connaître ses préférences motrices, sa pose du pied et choisir la chaussure qui favorise votre économie de course. 

Pour perfectionner sa technique de course, les « éducatifs » sont une source à exploiter. 

Pour conclure, les entraînements en nature nécessitent un renforcement plus important au niveau de la semelle pour soulager des impacts alors que les entraînements sur piste demanderont une semelle plus légère qui sera plus appréciée sur ce revêtement. 

*Drop : (différence de hauteur entre l'arrière (talon) et l'avant (avant-pied) de la chaussure) 

Round 5 : Trouver la ou les compétition(s) faites pour vous !

Vous avez un club, vous détenez tout le matériel nécessaire pour vous lancer, toutefois pour les plus compétitifs d’entre-vous, il ne vous manque plus que le challenge. 

Sachez tout d’abord que la période « triathlon » se situe entre avril et septembre. Le reste de l’année, une pratique duathlon ou bike & run entretiendra votre motivation et votre expertise. 

Concernant les formats de courses, du XS (découverte) au L (longue distance), un large choix d’offre à vous. 

Pour les familles et néophytes, je vous recommande vivement le Triathlon de Deauville. Organisé au mois de juin, sur la mythique plage foulée par les plus grands noms du cinéma, vous pourrez passer un week-end sympathique et découvrir un triathlon en mer tout en ayant la possibilité d’observer des athlètes pro comme néophytes et également des enfants sur la course kids ! La famille à l’honneur ! 

Pour les plus « nature » d’entre vous : le Triathlon de Nevers Magny-Cours et le Triathlon de Château-Thierry sont des triathlons accessibles, simples et joyeux. (Un départ de natation dans la brume de la campagne, et le soleil au fil de l’épreuve) 

Pour « les sportifs » : l’entreprise Ironman offre des compétitions sur longues distances à la hauteur du prix de l’inscription ! Aucun dérapage, logistique assurée. Je recommande vivement. 

Pour vous laisser un choix plus ouvert : le site « Calendrier du sportif », la revue « Triathlète magazine » et le site de la Fédération Française de Triathlon vous donneront l’occasion de planifier votre saison et les dix prochaines à venir. 

 Pour conclure, les clubs et les entraîneurs passionnés sont là pour vous accompagner, vous conseiller et réunir tous les sportifs comme vous. Selon votre budget, vous avez accès à une large gamme de matériel, d’occasion comme neuf. Pour les compétitions : laissez-vous porter, faites des erreurs et faites-nous part de votre expérience ! 

Profitez du plaisir! Et à bientôt sur un entraînement !